De Durban à Biarritz, réduisons les gaz à effet de serre ici et maintenant !



Ces derniers mois, les alertes sérieuses se sont multipliées. Elles ne viennent plus seulement d’ONG militantes, ou des mouvements écologistes ou altermondialistes. Même les agences et structures officielles (1) sont désormais unanimes sur le constat : l’absence de réductions mondiales d’émissions de gaz à effet de serre (GES) et au contraire leur augmentation brutale nous placent dans le pire des scénarios du rapport 2007 du GIEC.

Si nous n’inversons pas la tendance actuelle dès 2015 ou 2017 -c’est-à-dire demain- non seulement nous ne pourrons pas éviter le seuil d’emballement climatique de + 2°C de réchauffement de la température moyenne du globe terrestre, mais nous pourrions bien l’atteindre dés 2050 (et nous foncerons vers les scénarios catastrophes à + 5°C ou + 6°C d’ici à la fin du siècle) (2)

2050, cela veut dire que nos enfants mais également les jeunes d’aujourd’hui subiront de plein fouet cet emballement climatique, qui rendra de plus en plus difficiles leurs conditions de vie.

Nous pouvons encore éviter cela. Et ça se joue maintenant, dans les années qui viennent. Chacun doit faire bouger les choses sur son propre territoire, dans sa région, dans sa communauté d’agglomération, dans sa ville.

Sur les 1,1 millions de tonnes de gaz à effet de serre (GES) annuellement émises sur le B.A.B., 400 000 proviennent du transport routier (1).

La réduction des émissions de GES dues aux trafic automobile passe par un changement rapidement réalisable visant à privilégier les transports en commun, le vélo, la marche, le covoiturage au détriment d’un usage soliste de la voiture individuelle.
Après un soutien aux lignes de bus en site propre, et dans l’attente de leur généralisation en 2013, Bizi a choisi de s’attaquer aux freins à la pratique du vélo sur le B.A.B. , et notamment le manque de continuité et de cohérence des parcours cyclables, et le sentiment d’insécurité des usagers du vélo sur des parties précises du BAB.
Pour toutes ces raisons, le point noir que représente Biarritz n’est plus acceptable et doit évoluer. L’absence totale de politique cyclable dans cette ville est une insulte à l’avenir.

A l’occasion du Sommet international de Durban, nous nous rassemblerons ce samedi 3 décembre à 15H00 devant la mairie de Biarritz pour que soient acceptées et rapidement mises en oeuvre les propositions d’aménagements cyclables déposées par Bizi ou issues de l’agenda 21 Biarrot. Rejoignez nous y, toutes et tous ensemble, nous pouvons changer les choses !

Sebastien Cau (Biarritz) ; Marie Erramouspé (Anglet) ; Txetx Etcheverry, (Bayonne) ; Mano Heu (Bayonne) ; Maialen Heguy-Lucu (Bayonne) ; Benjamin Hicaubert (Biarritz) ; Camille Ogouz (Anglet) ; Paule-Marie Rambert (Biarritz) ; Benjamin Tyl (Biarritz) ; membres de Bizi !

(1) L’AIE, Agence Internationale de L’Energie, l’OMM, Organisation Météorologique Mondiale, le PNUE, le GIEC, la revue scientifique de référence Nature etc.

(2) On ne parle pas ici du temps qu’il fait dehors. Quelques degrés de réchauffement moyen du globe terrestre suffisent à un changement radical de régime climatique. Ainsi, le réchauffement que la planète a connu en passant de la dernière ère glaciaire à « aujourd’hui », c’est juste 5°C en plus, et cela s’est passé sur 10 000 ans et non pas sur 100 ans comme c’est le cas aujourd’hui.

(3) (Source : Plan Climat Territorial de la CABAB)